Haïti-Éducation : Examens officiels d’État et rentrée des classes (2024-2025), le Ministre Augustin Antoine à l’œuvre
Le Ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Augustin Antoine a rencontré le vendredi 28 juin 2024, à Vaudreuil, dans le Nord, des directeurs départementaux d’éducation du Nord, du Nord-Ouest, du Nord-Est, du Centre et de l’Artibonite. La tenue des prochains éxamens et la rentrée des classes pour l’année académique 2024-2025 étaient au menu des discussions.
Plus de trois semaines après son installation, le Ministre de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle, Augustin Antoine se met au travail pour le bien et l’avancement du système éducatif haïtien.
À preuve, il a rencontré le vendredi 28 juin 2024, les Directeurs départementaux d’Éducation du Nord, du Nord-Ouest, du Nord-Est, du Centre et de l’Artibonite accompagnés de plusieurs de leurs adjoints et d’autres cadres de Directions.
Au cours de cette rencontre déroulée à Vaudreuil, non loin de la ville du Cap-Haïtien, il a été question d’examens d’État et la prochaine rentrée des classes, selon un communiqué du MENFP.
En ce qui a trait aux examens d’État, le ministre a instruit les directeurs départementaux du Grand Nord de ses grandes orientations conformément à la feuille de route du gouvernement. Ainsi, ils ont discuté de l’organisation des examens d’Etat et les préparatifs de la rentrée scolaire à venir.
La rencontre était l’occasion de rappeler aux directeurs départementaux la nécessité de finaliser le processus d’inscription des candidats, de même que le budget des examens.
La logistique de la passation des épreuves officielles, à la gestion du personnel, à savoir les responsables de centres, surveillants, correcteurs et au protocole de correction des copies, ont été aussi de la partie en vue de garantir le bon déroulement de ces examens, selon le Ministère.
Autour de la rentrée scolaire pour l’année académique 2024-2025, le ministre Augustin Antoine a demandé aux directeurs départementaux de soumettre au plus vite à la Direction générale du ministère via l’Unité de coordination des directions départementales d’éducation (UCDDE) un état des lieux de l’école publique dans leur département respectif, sans omettre de présenter la situation institutionnelle de fonctionnement de chaque DDE.
Selon lui, la complexité des problèmes structurels du secteur éducatif n’interdit pas de plancher sur les problèmes conjoncturels. En ce sens, une note rédigée à l’attention des directeurs départementaux leur demande de prendre toutes les dispositions appropriées en vue de réaliser ce rapport devant traiter précisément de l’état de fonctionnement des écoles communales, des écoles nationales et des lycées en vue d’une meilleure planification de la rentrée scolaire.
« D’un commun accord, nous avons tous comme principaux acteurs de la gouvernance de ce secteur d’œuvrer inlassablement à faire des écoles publiques des références », a fait remarquer le ministre de l’Education nationale qui a rappelé l’urgence sociale de faire autrement et mieux en matière d’éducation en Haïti, surtout accorder une considération soutenue aux écoles publiques établies dans les zones rurales et dans les périphéries urbaines phagocytées par la pauvreté abjecte.
Il a poursuivi en affirmant que « l’une des réponses à la violence destructrice et mortifère qui s’abat sur les villes passe notamment par la revalorisation de cette catégorie d’écoles », a soutenu, avec force de conviction, le ministre Antoine étant d’avis qu’il est fondamental que les jeunes soient bien imbus de l’utilité de l’école quant à leur évolution humaine, au développement économique, social et culturel du pays.
« Il faut restaurer l’autorité de l’école », a poursuivi le professeur Augustin Antoine qui a évoqué le devoir de chaque Haïtien, de chaque Haïtienne d’épargner l’école des soubresauts, le plus souvent violents, des crises politiques affectant gravement le processus enseignement-apprentissage.
Pour sa prochaine sortie, le titulaire du MENFP projette de rencontrer les Directeurs Départentaux d’Education du Grand Sud, toujours dans l’objectif de mieux s’informer de la situation et de mettre ces acteurs de terrain à contribution et la quête de solutions aux problèmes du secteur éducatif haïtien.
C.F