Les chargés d’affaires haïtiens affectés dans des ambassades clés en Europe et en Amérique ne décident pas de remettre des rapports au Ministère des Affaires Étrangères et des Cultes. En plus, ils détournent aussi des milliers de dollars américains, selon le ministère qui a déjà pris des décisions de rappeler ces présumés corrompus. Parmi ces ambassades et/ou consulats, rapporte le média haïtien Métronome, il y en a qui ne soumet pas de rapports depuis des dizaines de mois.

Su la liste de ces ambassades et consulats haïtiens qui ne soumettent pas de rapport aux responsables du MAE, selon Métronome sur son compte X, on retrouve les ambassades : D’Orlando (43 mois), de Chicago (71 mois), de Paris (51 mois), de Guyane (63 mois), de Chili (51 mois), de Belgique (47 mois), d’Allemagne (62 mois), de Montréal (18 mois) et celui de New York (38 mois). Ces postes diplomatiques ont perçu des fonds considérables sans fournir de rapports en retour et ces fonds ont été aussi détournés.

Cette absence dans la reddition de comptes à l’État haïtien laisse planer des soupçons de détournement de fonds en laissant penser que la majorité de ces sommes a été détournée, selon une source de ce dit ministère qui se confiait à Métronome sous couvert d’anonymat. Cette situation alarmante sèment le chaos total dans la chancellerie haïtienne depuis de nombreuses années.

En particulier, il y a un cas qui concerne un diplomate haïtien ayant officié en Europe. Ce dernier, détenteur d’un passeport américain, a été contraint de rembourser 100 000 dollars américains à l’Etat Haïtien après avoir été pris en flagrant délit de détournement, écrit Métronome. Dans une note vocale venant du téléphone du diplomate, on pouvait l’entendre discuter à son chauffeur lui demandant de réunir des pièces justificatives pour effectuer le retrait d’une somme importante sur le compte d’un ambassade.

Au début du mois d’août 2024, un rapport venant des États-Unis et de la France accuse des responsables surinamiens et des haïtiens attachés à l’ambassade d’Haïti à Suriname dans le trafic d’êtres humains.

Une situation qui suscits de nombreux doutes dans la chancellerie haïtienne, malade depuis tant d’années.

La rédaction